Le féminisme a pour buts l’équité en matière de répartition des ressources et des opportunités, la liberté de s’exprimer et de prendre en charge sa vie, et la protection et la gestion de notre environnement naturel et commun. Mais ces buts sont inatteignables quand l'oppression et la discrimination affligent plus de la moitié de la population mondiale.
Les mouvements féministes cherchent donc à contester et à transformer les systèmes patriarcaux afin de donner aux femmes et aux personnes non binaires accès au pouvoir et aux ressources qui reviennent généralement aux hommes, en particulier aux hommes issus de groupes déjà privilégiés (hommes blancs, appartenant à une religion majoritaire, hétérosexuels, aisés, d’une caste supérieure, d’un groupe ethnique dominant, cisgenres, etc.), afin de créer un monde juste, libre et durable.
Depuis plus de 100 ans, les mouvements féministes mènent des campagnes visant à concrétiser leur vision de la justice, de la liberté et du bonheur dans de nombreuses sphères. Et malgré les difficultés rencontrées, ils y parviennent avec beaucoup de succès. Pensez-y un instant : donner aux femmes accès au droit de vote, au crédit et aux services bancaires, à l’équité salariale, à des emplois décents, au droit à l’avortement, à la contraception, à des congés parentaux, à des services de crèche et de garderie accessibles, ou encore mettre fin au harcèlement sexuel en milieu de travail, à la violence familiale, au viol conjugal, aux mariages précoces et aux crimes d’honneur... Les groupes féministes ont commencé à lutter pour certaines de ces causes en 1920, et leur lutte se poursuit en 2021.
Découvrez ici comment la crise de la COVID a amené un collectif international de féministes à imaginer et revendiquer un monde post-pandémie différent. (En anglais seulement)